Faire un achat immobilier au-delà des Pyrénées est bien différent de ce qui se pratique en France. Le rôle du notaire, notamment, n’est pas le même. En effet, contrairement aux notaires français qui s’assurent de la propriété du bien, les notaires espagnols, eux, ne sont pas tenus de le faire. Faire appel aux services d’un avocat peut alors s’avérer bien utile.
Pourquoi investir dans un appartement en Espagne ?
L’Espagne reste encore à ce jour un pays attractif en termes d’investissement pour diverses raisons.
La rentabilité
Le premier critère pour acheter un appartement en Espagne concerne le prix. Le prix d’acquisition du bien, tout d’abord, mais aussi le montant des taxes et des impôts appliqués à ce jour sont plus attrayants qu’en France. Par ailleurs, de nombreuses charges peuvent également être déduites des revenus locatifs, ce qui fait encore baisser la note et augmenter la rentabilité du bien.
L’attractivité touristique du pays
Le charme de l’Espagne n’est pas une légende. Son architecture, ses paysages et ses plages attirent de nombreux touristes qu’il faut loger. Acheter un logement dans le but de le louer est donc un investissement qui peut se rentabiliser rapidement.
Acheter un appartement en Espagne: conseils et astuces pour acheter un logement en Espagne
Pour faire votre achat en toute sérénité, il convient de rester vigilant avant de s’engager.
Demandez votre NIE
La première chose à faire avant d’engager toute démarche consiste à demander votre Numéro d’Identification Étranger (NIE) en France ou en Espagne. Vous l’obtiendrez normalement dans un délai maximum de 6 semaines. Ce numéro unique et personnel vous permet d’effectuer des démarches auprès des administrations publiques espagnoles et de pouvoir investir dans le pays.
Gardez un œil sur les honoraires des avocats
Méfiez-vous aussi des honoraires demandés par les avocats. Évitez les honoraires en pourcentage et exigez plutôt une rémunération au forfait qui soit équivalente à 1 % du prix du bien maximum.
Fuyez systématiquement les avocats qui annoncent des tarifs à 3 ou 4 % du montant de votre acquisition.
Attention aux commissions des agences
Soyez vigilant sur les commissions appliquées par les agences immobilières espagnoles. Certaines d’entre elles ont la fâcheuse habitude de demander une commission au vendeur, mais aussi à l’acheteur, même quand elle n’est pas due. Renseignez-vous bien avant, car certaines provinces espagnoles réclament ces commissions au vendeur, d’autres à l’acheteur, d’autres les répartissent entre le vendeur et l’acquéreur. Le concours d’un conseiller francophone vous aidera à ne pas vous faire avoir le cas échéant.
Anticipez les frais de notaire
En Espagne comme en France, le notaire vous réclamera des frais obligatoires. Parmi ceux-ci :
- Les honoraires du notaire, environ 1 % du montant de l’acquisition avec un forfait plancher de 400 euros à l’heure actuelle
- Les frais d’évaluation du bien ou « tasación » en espagnol qui peuvent varier de 300 à 1 000 euros
- Les frais d’inscription au registre de la propriété, qui peuvent, eux, varier de 400 à 700 euros
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